Groupe de visiteurs dans Le monde comme il va , Bourse de Commerce - Pinault Collection, Paris, 2024.
Visite
Du lundi au samedi

Visites guidées pour nos adhérents

Durée
1h15

Gratuit pour les adhérents

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Visites guidées thématiques 

Des cycles de visites guidées sont organisés par la Bourse de Commerce. Ces rendez-vous, réservés aux membres Pinault Collection, invitent à approfondir les grands thèmes abordés par les expositions en cours. Pour en savoir plus sur la carte Membership Pinault Collection et en bénéficier : ici

 

Programme des visites guidées autour de l'exposition Corps et âmes

 

  • Du lundi 10 au samedi 22 mars  et du lundi 9 au samedi 21 juin 

Corps affirmés, codes renversés

Corps racisés et corps de femmes sortent du cadre posé sur eux par un récit dicté par l’Occident et le masculin : en passant derrière le chevalet ou l’objectif, ils deviennent acteurs de leur histoire. L’artiste Arthur Jafa nous fait ressentir la douloureuse histoire afro-américaine de la mise en esclavage dans le va-et-vient tragique des vagues de l’Atlantique et le montage d’images collectées sur internet, dans la presse, et portées à l’écran.  Se réapproprier ce corps passe par des stratégies de renversement : en détournant les codes de la peinture des grands maîtres, comme chez Gideon Appah et Lynette Yiadom-Boakye, ou en cadrant au plus près des visages et des états d’âme comme chez Richard Avedon, ces artistes rendent aussi hommage aux représentations discrètes de personnages marginalisés. Ils inventent d’autres corps, d’autres couleurs, dans lesquels s’écrit une histoire décoloniale et féministe. 

 

  • Du lundi 7 au samedi 19 avril et du lundi 30 juin au samedi 12 juillet 

Corps en danse, corps en transe

Le corps est vecteur de nos émotions, mais aussi matériau artistique et politique. Réunir les corps dans la danse c’est mettre en résonance le monde, faire circuler les énergies, rencontrer l’altérité. La danseuse de Lynette Yiadom-Boakye (Light of the Lit Wick, 2017), prouve que la danse et la joie qu’elle communique occupent une place importante, au-delà des catégories sociales et des couleurs de peau. La chorégraphe américaine Anna Halprin, affranchie de la gestuelle classique, a mis le mouvement et la liaison des corps, blancs et noirs, au cœur de son œuvre.  Les dessins expressionnistes d’Anne Imhof de corps portés, entremêlés, comme dans les performances de Senga Nengudi, attirent notre attention sur les mains, comme chez  Claude Cahun et LaToya Ruby Frazier. Entrer dans la danse, c’est rejoindre dans une transe harmonieuse la Nana noire de Niki de Saint-Phalle.

 

  • Du lundi 12 au samedi 24 mai 

Corps humain, corps divin

Comme dans les rites antiques, le corps nous connecte à la nature et au cosmos. Les artistes contemporaines Ana Mendieta et Sherrie Levine, mises en dialogue avec le sculpteur moderne Constantin Brancusi, nous invitent au commencement du monde : là où le corps féminin est synonyme de matrice, et l’ovale de forme primordiale de naissance et de création.  La musique joue un rôle fondamental dans l’élévation de l’âme : Lorna Simpson, dans sa vidéo mélancolique, nous le rappelle ; les empreintes de David Hammons ainsi que les fétiches de Terry Adkins également. Ces artistes nous font sentir l’esprit du divin au-delà de notre enveloppe corporelle. Le corps devient un territoire à respecter car il est une émanation d’une puissance créatrice, mystique ou artistique, tel que le pensent Miriam Cahn et Marlène Dumas : il est la liaison entre le charnel, l’âme et l’invisible équilibre du monde. 

 

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